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Message  Zéphia Ven 13 Nov - 15:33

Introduction générale


I] Education

On peut dire que l’élite européenne a vécu dans un univers sociétal homogène.
Deux critères;
- L’instruction => quantité de connaissance que l’élite doit connaître pour faire partie de l’élite.
- L’éducation => savoir-vivre, manière, dressage de la jeune élite pour être admise dans la haute société de l’époque.
Le détail participe à la totalité. On ne doit laisser de côté aucuns aspects, il faut avoir une vision totalisante de l’éducation.
Une femme trop instruite fait peur, car elle risque de se rebeller. Il y a une éducation sexuée, on enseigne la manière aux femmes. Les racines de ce système datent de l’Antiquité et du Haut Moyen-âge, il y a donc une pérennité avec deux référents, le garçon doit être un héro antique (Enéide), et la fille doit renvoyer à la sainte chrétienne. Donc référence Antique pour les garçons et Médiévale pour les filles, virtu antica pour les garçons ( courage, force, valeurs guerrières), soumission, acceptation et prière pour les filles. Il n’est donc pas surprenant que les couples de l’Ancien Régime ne soit pas harmonieux.
Ils ont en commun le culte des ancêtres « les morts ont toujours droit de citer chez les vivants », c’est une tradition antique, c’est le culte des gens (clans, famille), durant certaines fêtes on faisait revêtir des masques d’ancêtres, en cire, fait au moment de leur mort, aux jeunes adolescents


II] Généalogie

On a une référence chrétienne avec la Bible, dans les Evangiles de Luc et de Mathieu, ils donnent la généalogie du Christ. Même s’il est Dieu réincarné, il doit s’encré dans une ligné noble.
Le goût pour la généalogie va connaître un second souffle au XVIe siècle, avec la découverte par les humanistes des textes antiques.
Simon Bening dessine l’arbre généalogique de l’héritier du trône du Portugal, il le fait remonter jusqu’à Gaphet, l’ancêtre des européens.

1) Généalogie et loi

Autre cet engouement de « loisir » pour la généalogie, cela devient une donnée importante pour l’état et l’église. Les états européens deviennent des états modernes, qui par conséquent ont une administration, qui contrôle, recensent et surveille, plus les exigences de l’Eglise. L’Eglise interdit le mariage à partir du 4e degré de parenté, il faut donc un état civil, on fait alors des registres paroissiaux (qu’on appel livre d’or), pour écrire les grands événements de la famille et on se le transmet de génération en génération, ce qui vat être facilité avec le développement de l‘imprimerie.

2) Généalogie et patrimoine

Mériter et Succéder sont des idées obsessionnelles de cette élite car on est obséder par la généalogie et le patrimoine, notamment pour des questions d’héritage. Au XVIe siècle les nobles ont encore des fiefs, il faut donc prouver que les terres leurs appartiennent, et c’est par la généalogie qu’on va le démontrer.

3) Généalogie et art

Pour mettre en exergue la grandeur de la famille, on va demander aux artistes de représenter des arbres généalogiques. Les nobles accrochent alors leurs arbres généalogiques dans leur entrées, pour montrer leur grande noblesse.

- L’arbre de Gécée
Il a un songe, il voit un arbre qui part de ses entrailles (de ses parties), sa progéniture. Il est la racine de ses descendants. Les laïques vont reprendre la même représentation.

4) Généalogie et femmes

a. Généalogie, femme et religion
A partir du XVIe siècle les femmes apparaissent sur les branches des arbres généalogiques. Ce qui montre l’importance de la femme dans la haute société du XVIe siècle, cette importance vient d’une raison religieuse.
On sort de la peste noire (fin XVe), d’une période de famine (XVe siècle), de la guerre de 100 ans, donc des pillages. Dans se désarroi total, il n’y a qu’un recours, la religion. Durant le Haut Moyen-âge on ne jure que par Dieu le père, durant le Moyen-âge classique on prie l’image de la Vierge, et à la fin du Moyen-âge c’est l’image de la pieta, la Vierge qui tient son fils mort. C’est dût au besoin d’identification des hommes. Le focus se porte sur la Vierge, on la représente de donc de plus en plus en pieta avec sa mère la rassurant, elle a connue la même douleur qu’eux. On se met alors à broder sur la famille de la Vierge, on retrouve donc souvent Sainte Anne, ses filles, leurs enfants et leurs maris, dans le fond.
b. Généalogie, femme, religion et éducation
Le religieux et le laïque étant intrinsèquement liés, on insiste donc à partir de ce moment là sur le fait que les femmes vont devoir être de sang noble aussi.
Il faut donc éduquer les filles. Les premiers traités sur l’éducation des femmes apparaissent à cette époque. On voit apparaître des images de Sainte Anne apprenant à lire à Marie. Les femmes doivent savoir lire car elles sont le liens avec la religion, elles doivent éduquer leurs enfants, il faut donc les encadrer pour surveiller leur lecture.
è Image péjorative de la femme
Apparaît en parallèle une vision péjorative de la femme. Le miroir des vierges, représente l’arbre des vices et des vertus, il y a seulement des femmes de représentées sur ses branches. A la racine de l‘arbre, du côté des vertus, on l’humilité et au sommet la charité, pour le vice, l’orgueil, qui rappel le péché originel, avoir voulu être l’égale de Dieu, est à la racine et la luxure est au sommet.

5) Généalogie et prestige
L’époque contemporaine (XVIe-XXe siècle) est obsédée par le sang, le rang, l’ordre et le prestige. Cela va être exacerbé par le développement des monarchies, avec leur cour prestigieuse, image de la puissance du roi. Une tenue de cour coûte le prix d’un champs. A partir de Versailles, ce n’est donc plus l’instruction mais l’éducation qui va importer.

Quels sont, pour les deux sexes, les types d’éducations proposés? Quels va être l’impact de l’arrivée de la bourgeoisie? Au XVIIIe siècle, il va donc falloir trouver d’autres référents que ceux guerriers. Quelles sont les constantes et les grandes ruptures dans cette éducation? Comment ce schéma a survécu au événements tels que les guerres et révolutions?

Zéphia
simple wooper

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Date d'inscription : 13/11/2009

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