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Message  Zéphia Ven 13 Nov - 15:41

Une élite composée


La société occidentale est constituée de trois ordres (on ne parle pas de « classes » avant Marx), encore une fois liés à la théologie, on a les oratores (prieurs), les belatores (guerriers) et les labatores ( tiers état). Comme c’est Dieu qui a décidé de la place de chacun il serait scandaleux de se révolter.
C’est une société de privilège, seul les paysans payent des impôts. Le clergé quand à lui paye ce que l’on appel « le don gratuit », c’est-à-dire qu’il donne de l’argent seulement quand le roi en a vraiment besoin et c’est eux qui décident du montant de leur don. Le clergé est également le plus grand propriétaire terrien, et ses membres ne sont pas soumis à la torture.

I] La noblesse à travers l’Occident

Dans l’Ancien Régime, les deux premiers ordres sont à l’honneur. En théorie tous les membres de la noblesse ont un fief. Les autres ont acquis leurs fiefs en se faisant remarquer par le roi au cours de bataille, ou en les achetant. A partir du XVIe siècle, il y a de plus en plus de divergence entre les noblesse, car désormais on peut « acheter » sa noblesse.
Le signe de noblesse par excellence est le pigeonnier, car seul le noble a le droit d’en construire un.
Le Haut clergé maîtrise le Bas clergé. Les nobles n’aiment pas les aristocrates qui ont payés pour s’anoblir. La France est le pays qui a le plus anoblit de bourgeois, le grand idéal féodal ne marche plus uniquement.
Au XVIIIe siècle, on assiste à l’émergence d’une noblesse de finance, les bourgeois mettront le prix pour acheter leur noblesse, avant il fallait au moins des études. En 1789, seulement 1/3 des nobles n’étaient anobli que depuis le début du siècle. Mais la noblesse reste homogène dans ses références, on retrouve les même mythe et la même obsession de chapeau. Au XVIIIe siècle il y a seulement 1% de nobles en Angleterre, en France et au Danemark, 5% en Hongrie, 7% en Pologne et 10% en Espagne. Il faut isolé l’aristocratie (le summum), on met en place des mariages internationaux entre nobles.

1) La noblesse anglaise

Il y a 150 nobles au moment de la révolution française. La Gentry (qui donne le gentleman), est une couche de population composé de gros propriétaire terrien, « gentleman farmer ». La noblesse britannique paie des impôts, donc il n’y a pas de haine du peuple envers le noble qui lui ne paierait rien. On a aucun mépris pour le commerce et l’industrie alors qu’en France travailler est dégradant, ici on exalte la valeur travail. La noblesse anglaise finance l’essor industriel et participe activent à la vie du pays. A la fin du XVIIIe siècle, l’armée est ouverte au peuple, les officiers peuvent être d’origine roturière. La noblesse britannique est une noblesse moderne.

2) La noblesse espagnol

Noblesse lié à la pureté du sang, à une conception raciale. En cas de doute il est demandé un acte de pureté de sang. Ils sont très marquée par l’invasion musulmane et la reconquista. Durant l’Inquisition ni juifs, ni protestants n‘on le droit d’aller en Amérique Latine, c’est un continent purement catholique.
On trouve moins de noble dans le Sud car on a une présence musulmane et juive plus importante a Cordoue il n’y a qu’ 1% de noble alors qu’à Vizcaya 100% des gens comme Don Quichotte vivent à la façon des nobles, mais ne le sont pas forcément, ce sont les hidalgo. Une partie de l’or est immobilisé par l’église, or qui vient d’Amérique Latine. Dans certains villages il y a 2/3 de nobles, les nobles ne font rien, ils ne doivent pas travailler.
Les Grands d’Espagne crée par Charles Quint en 1520, sont des nobles repérés par le roi. Ils restent couvert devant le roi, ce qui est un privilège. Le roi fait cela pour stimuler une partie de la noblesse, pour qu’elle soit encore plus à son service. Ce titre donne beaucoup trop d’orgueil et il n’y a plus de limite à leurs dépenses : bilan un siècle plus tard, ils sont grandement endettés. Ces Grands nobles sont d’immenses propriétaires terriens, avec un système féodale, jusqu’en 1837.

3) La noblesse italienne

Au XVIIe siècle c‘est la noblesse italienne qui prédomine, puis ce sera la France au XVIIIe siècle. La cour pontifical est un lieu de réunion des noblesses venues de toute l’Italie.
Du début du XVIe siècle jusqu’à la fin du XXe siècle, seul des italiens ont étaient élus pape. La Curie romaine est un haut lieu d’ambition pour la noblesse italienne, puisqu’il y a la possibilité de devenir pape. La noblesse mercantile génoise, vénitienne, on ne déroge pas si on investit dans le commerce, on reste noble. Plus on va vers le sud plus on trouve des noblesses conservatrice comme en Sicile, à Naples ce sont des grands propriétaires terriens (cf. Le Guépard). Autre originalité de la noblesse italienne, c’est que le cadet de famille embrasse la carrière des lettres, ils deviennent écrivains, de 1450 à 1650 plus de 60% des gens de lettres sont nobles en Italie. Ceci à une énorme conséquence sur la conception littéraire, ils vont écrire des romans historiques dans lesquels la noblesse va être exalté, ou des manuel de savoir vivre (cf. Castiglione, Le manuel du Courtisan). Cette noblesse italienne va donner le ton à toute l’Europe, l‘accent est mis sur la noblesse. Au XVIe et XVIIe siècle, la langue de culture est l’italien, avec l’espagnol, ce n’est qu’après que c’est le français, donc l’italien est lu par toute l’élite. Ils vont ouvrir des collège d’éducation, ce qui est unique en Europe. Les jeunes nobles d‘Europe du Nord se rendent dans le Sud pour les « travaux pratiques», ils ont jusque là étudier l‘art par exemple, et maintenant ils vont venir le voir. On ouvre donc des collège où ses jeunes nobles viennent parfaire leur éducation. Tout ceci va être bouleversé par les guerres napoléonienne, il ravage et pille l’Italie, il supprime donc une partie de ses états. L’Italie ne se remettra vraiment jamais du choc de cette invasion française. Venise devient un grand musée vivant. C’est la mort de la société nobiliaire du Sud. Milan et sa bourgeoisie piémontaise va jouer un rôle fondamentale dans le risorgimiento.

4) La noblesse française

Une grande partie de la noblesse est une noblesse crottée, et il y a la state de l’aristocratie et la noblesse de cour titrée, il y a vraiment un gouffre entre les deux. A l’intérieur de la noblesse il y a un réel mépris, les aristocrates ne se marient pas avec les petits nobles. Les ducs et pairs de France, étaient les conseillers politiques du roi au Moyen-âge, mais à partir de Louis XIV on ne leur demandent plus leur avis, alors en bénéfice, ils ont quand même droit, par exemple, à la messe du roi à un coussin pour s’agenouiller, les autres non. Louis XIV en imposant l’étiquette à domestiquer les nobles, en les faisant s’occuper à de petits détails, ils ne voient pas l’important. Les nobles représentent 1% de la population mais ils possèdent 1/3 des terres. On ne peut pas travailler si on est noble, sauf dans certaines provinces de France où ils peuvent faire une « pause », c’est le cas par exemple du père de Chateaubriand. Dans les autres régions c’est un scandale absolu de travailler, on fait même des procès terribles. Cette noblesse ne cherche pas à gagner de l’argent mais à en dépenser le plus possible, l’art aristocratique c’est l’art de dépenser. Au XVIIe et surtout au XVIIIe siècle, les nobles jouent un rôle majeur dans l’émergence des Lumières, notamment Mme du Deffand qui a un salon littéraire et Mme du Chatelet maitresse et soutien de Voltaire. C’était la mode de faire venir ces bourgeois philosophes. Pensant qu’ils parlaient d’utopie, sans s’en rendre compte ils était eux même entrain de signer leur arrêt de mort. Chez les hommes on assiste à la multiplication des loges de Franc maçonnerie, le duc d’Orléans, cousin du roi, est le grand maître du Grand Orient de France, avec plus de 3000 membres nobles, ils sont tous frères, donc égaux. Les nobles s’ennuis, c’est un jeu parmis d’autres, mais cela tourne au cauchemar à la fin du siècle.
Le 4 août 1789, c’est la nuit de la Révolution Française, on vote l‘abolition des privilèges, et les nobles sont parmis les premiers à le faire, jusqu’au 10 juin 1990 c’est l’euphorie. Cela est vraie pour la France, les guerres étendent un peu ces principes dans les pays voisins. Dans ces pays on est donc sensé parlé de classes sociales et non plus d’ordre, mais ce n’est pas la réalité, la noblesse et le tiers état garde leur place.
Tout au long du XIXe siècle et jusqu’à la Première Guerre Mondiale, il y a toujours des privilèges. Durant la révolution il y a eu environ 160 000 morts et à peu près 1200 nobles. La noblesse c’est étoffé, en 1801 Bonaparte proclame l’Armistice, 1807 il crée sa propre noblesse, la noblesse d’Empire, et bien sur chaque monarchie va en rajouter. D’autre part, du point de vue économique, en 1825 est promulgué la loi du milliard des émigrés, Charles X décide de donner un milliard pour dédommager les nobles qui avaient vus leurs biens confisqués. Alors qu’ils n’avaient perdus qu’ 1/5 de leurs terres, ils retrouvent donc un statuts plus que confortable. La noblesse française et européenne en générale, va devenir une noblesse très conservatrice parce qu’elle a eu peur. La pratique religieuse devient très importantes, notamment chez les femmes et surtout en province, puisque la noblesse réside sur ses terres et non plus à Paris, c‘est un moyen de lutter contre les syndicats. Une partie de la noblesse à partir de 1830 refuse les gouvernements en France, clivage entre les légitimistes et les orléanistes (gouvernement de Louis Philippe), c’est l’exile intérieur, les légitimistes se replient sur leurs terres. La révolution industrielle permet de se rendre facilement sur ses terres. Les nobles s’investissent dans des mandats politiques locaux (ex: maire). Jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale le châtelain va jouer un rôle majeur, il y a des relent de féodalité. Les autres exutoires des nobles, se passent dans des lieux de pouvoir, comme avec l’armée, l’église et la diplomatie du XIXe siècle au XXe siècle. C’est un moyen de travailler sans déroger, il sont obligé de travailler puisque les terres ne rapportent plus assez. La loi Ségur en 1781 exige que pour être officier dans l’armée française il faut avoir quatre générations de nobles dans la famille. Il y a de plus en plus de guerres on a donc besoin de plus en plus d’officier (nobles = officiers, peuples = soldats), on fait appel au cadet de famille noble, car il est souvent désargentée.
L’aristocratie est cosmopolite, ce sont des diplomates de familles, ils se marient entre noble des différents pays. Jusqu’aux années 1960 on a eu une grande partie de la diplomatie européenne qui était nobiliaire.

II] Le style de vie de la noblesse

1) L’influence des intellectuels sur la noblesse

A la fin du XVIe siècle un texte exalte la vie du maréchal de Retz sur ces terres de Noisy et met l’accent sur cet homme cultivé, ca montre le changement d’idéologie, on est passé d’une mentalité chevaleresque, militaire, féodal, à un univers qui annonce les Lumière. Il y a l’influence des intellectuels de la Renaissance, et de la production littéraire et artistique du XVIe et du XVIIe siècle, mais surtout de cette noblesse de robe qui sert son roi de façon intellectuel.
On rêve de se monde chevaleresque, c’est pour cela que des best seller voit le jour, le plus grand tirage de la presse européenne est Amadis de Gaule, écrit en espagnol au XVIe siècle. On a aussi La Jérusalem délivrée, de Tasse à la fin du XVIe siècle. Il y a aussi le Récits des neuf preux, que l’on va les donner à étudier à tous les jeunes noble du XVIe siècle, il est très symptomatique d‘une volonté de symbiose. Les références antiques que les jeunes nobles doivent connaître sont Hector (avec Homère), Alexandre, César (antiquité romaine); les trois référence de l‘Ancien Testament qu’ils doivent connaître sont Josué, David, et Juda Macchabé; puis comme autre référence importantes, ils doivent avoir le roi Arthur et Godefroy de Bouillon. Avec de tels référents en têtes, le nobles doit désormais savoir lire.

2) Cadre de vie: château et pièces

a. Ce qui fait qu’on est chez un noble
Il y a deux conception du château en Angleterre et en France à partir de la Renaissance. Pour le château anglais c’est le grand hall d’entrée qui fait la maison nobiliaire. En France c’est le grand escalier qui fait l’édifice noble. Il en est ainsi, car en Angleterre le cérémonial est beaucoup plus compliqué, plus élaboré qu’en France, car en théorie la société anglaise est beaucoup plus égalitaire, puisqu’elle a un parlement. Donc le noble chez lui doit quand même montrer qu’’il est le « plus égale » chez lui. Alors qu’en France il y a une telle inégalité qu’un escalier est amplement suffisant. Pour le noble français il est tellement évident qu’il est supérieur qu’il n’a pas besoin de rituel.

b. La disposition des pièces
La disposition des salles reste jusqu’au XVIIe siècle, médiévale, sauf une innovation fin XVe début XVIe siècle: le studiolo, c’est le petit cabinet de travail, dans lequel le noble se retire pour réfléchir, écrire, lire, c’est le petit cabinet d’étude, c‘est lié à l‘humanisme. Puis apparaît l’alcôve ( c’es la marquise de Rambouillet qui a lancé la mode de l’alcôve), suivit du salon, c’est une tradition de recevoir dans son salon allongé sur un canapé ou sur un lit. Au XVIIe siècle, la femme de l’élite commence à prendre le pouvoir dans les mouvement intellectuel, elles organisent des débats. Ce rôle des femmes est important dans l’enrichissement du langage (préciosité). C’est le début de la galanterie, les hommes et les femmes sont sur un pied d’égalité.
Au XVIe siècle, apparaît parallèlement le terme appartement, c’est l’enfilade des pièces, antichambre, chambre, cabinet, garde robe, il n‘y a pas de couloir à l‘époque, on doit donc passer de salles en salles, plus on est proche du noble plus on peut aller loin, c‘est un lieu de la théâtralité.
Durant la deuxième moitié du XVIIe siècle, c’est le terme salon qu’on appel aussi la salle de compagnie qui apparait, le premier est au château de Vaux le Vicomte. C’est le lieu où l’on reçoit ses amis et où on organise des débats, il est souvent sur deux étages. Ce n’est qu’au XVIIIe siècle qu’il devient plus intimiste. Vers la fin du XVIIe siècle la salle à manger fait son apparition, elle est alors le cœur de la sociabilité, ce n’est qu’au XVIIIe siècle qu’elle se sépare du salon, elle sert alors aux repas, au petits soupers, on assiste alors à la rétractation de l‘univers nobiliaire sur l‘intime. L’intimité née au XVIIIe siècle.
Au XVIIIe siècle on a une multiplication des petits meubles, par soucis du confort raffiné (ex: avec des papiers peint odoriférants).
On construit de beaux hôtels particuliers extrêmement confortables.
Jusqu’à Louis XIV c’est le soleil qui attire tous les astres, mais après on se reçoit de plus en plous entre noble, le roi ne fait plus peur, la caste nobiliaire recommence à faire front. On se reçoit et on complote de plus en plus entre nobles. Les diners entre amis (nobles), sont l’art nobiliaire français, fondé sur la gastronomie et la discussion.
Au XVIIIème siècle, se développe les chambres à coucher. On assiste aussi à la construction de théâtre, et ce, même dans des endroits insolites tel que l’Assiègerie des Schneider.

III] Les différentes catégories sociales et socioprofessionnelles


1) Les domestiques

Les domestiques sont divisés en sous-groupe :
- Les gouvernants et gouvernantes: ce ne sont pas des domestiques à l‘origine, ce sont des personnes qui ont perdu leur titre. Les gouvernantes mangent et fricotent avec les maîtres. Il y a donc rivalité entre domestiques (maître d’hôtel, valet et femme de chambre) avec la gouvernante.
- Les domestiques: Les domestiques sont proches des maîtres car ils les habillent, etc.
- Les cochers

2) Les paysans

Les paysans ont encore une puissance politique et économique en France et en Europe, jusqu’à la guerre de 1940, mais surtout une puissance terrestre. Prenons l’exemple de la Grande-Bretagne : 125 pères possèdent 42% des terres soit 6,1 millions d’hectares.

3) L’armé

L’armé est une source de pouvoir. Seulement, lorsque les armés se développent, il n’y pas assez de nobles pour diriger, on fait donc appel aux aristocrates. Faire carrière dans l’armé, pour les aristocrates est mal vu, alors que pour les nobles, c’est tout le contraire.
Les valeurs véhiculées sont importantes : antisocialiste, antibourgeois et anticapitaliste (l’argent n’a pas d’importance).
La haute société, dans l’armée va passer de la vie opulente immobilière à la réduction immobilière, alors que les autres statuts sociaux cherchaient par la guerre à redorer leur blason.

4) Les politiciens

Une autre source de puissance, la politique. Les politiciens sont apparentés à la noblesse, en 1895, 75% des députés de la Chambre des députés sont des aristocrates. La chambre des Lords quand à elle, a un droit de vétos.

5) Les femmes

Les femmes n’ont qu’un rôle officiel. Les femmes sont des hôtesses politiques, l’épouse a pour rôle de créer un Salon politique, d’où émergeront des collaborateurs pour son époux. Les femmes organisent aussi des bals et des réceptions. En Angleterre, on a trois grandes sections de femmes chez les aristocrates : les réactionnaires (se sont les dames d’honneur de Victoria), le groupe des sportives (elles font du sport, annonce femme des années folles), les intellectuels (elles sont égales aux hommes sur la réflexion de la rénovation de la société).
Il y a un repli du rôle des femmes dans la politique au XIXème siècle (puritanisme arrive, aspect mondains superficiels).
Le sporting set symbolise la modernité de la vie anglaise : beaucoup de sport. La vision de la femme change : c’est la femme des années folles. Les intellectuelles cherchent l’égalité entre hommes et femmes, discutent politique dans la société (ex. Virgina Woolf). Très grandes importances des réceptions qui étaient dirigés par les femmes.

IV] La bourgeoisie

1) Emergence de la bourgeoisie en Europe

On assiste à une aristocratisation de la bourgeoisie. La bourgeoisie n’a pas de rites, de théâtralité qui exprime son statut, elle imite donc l’aristocratie. L’aristocratie accorde au compte goutte des privilèges (ex: titres, …) pour ne pas avoir les bourgeois contre elle. Cela permet de domestiquer la grande bourgeoisie, qui est obsédée par ces faveurs aristocratiques. La bourgeoisie se met à appliquer le rituel du duel. Sauf la Prusse qui refuge le duel. L’Autriche, est très antisémite et pourtant elle refuse le duel aussi, alors que ce sont des aristocratiques juifs ont le pouvoir, une puissance antisémitique va alors naitre de la population. En Italie, on ne créée pas de nobles, ils se créaient eux-mêmes (1889, création cabinet des titres du royaume avec des vérifications pour mettre de l’ordre dans tout cela, et on publie des annuaires officiels).
En Angleterre pour passer de simple roturier à noble, il faut faire partie de l’armé.
En 1870 (la République) : le titre du comte émerge.
Les sociodrames = terme qui vient de la sociologie. Un grand évènement national qui fige l’Etat de la société.

2) L’influence de la bourgeoisie au travers du luxe

Au XIXème siècle, on ne peut pas nier une certaine influence de la bourgeoise sur l’aristocratie. Cela est Lier aux valeurs industrielles. Donc les modes de vies changent. Passage du faste aristocratique au luxe bourgeois. Souci de l’ostentation très ancien, dès l’antiquité. Mais du Moyen Age jusqu’à la Révolution, les fastes aristocratiques font beaucoup de gaspillage, dans un souci de montrer qu’on se couvre de dette auprès de Dieu, du Roi, pour son statut. Etre endetté est une bonne chose, cela veut dire que l’on profite de la vie sans soucis.
Les fêtes, trésors artistiques, don aux églises, tout cela fait partie de la l’exubérance normale que doit avoir un aristocrate : cela prouve que l’on mérite la place que Dieu nous a donné dans la société. Le spectacle des fastes royaux aristocratique domine la masse paysanne.
Au XIXème siècle les bourgeois vont vouloir s’approprier le style aristocratique, or le capital du bourgeois c’est l’argent, donc il va trouver un nouveau moyen d’ostentation: le luxe.
Au XVIIIème siècle, on assiste à la réunion de trois nouvelle valeurs: désir de ne pas trop en faire (de peur d’attirer la convoitise), discrétion de la démocratie, égalité avec les autres. Le poids du puritanisme du XIIIème siècle, il ne faut pas humilier les autres par sa toute puissance. De même, il n’y a pas plus de nécessité d’éblouir les masses, qui vont être prises en charge par des œuvres caritatives.
La large vertu noble va être petit à petit être considéré comme le parasite de la société. Conséquence : la magie du pouvoir disparait, tout se privatise, ghetto de fortunes qui se constituent, monté en puissance de la contestation ouvrière, deuxième moitié du XIXème c’est le syndicalisme.

Zéphia
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